« Brunetti décrocha le téléphone pour avertir Paola qu’il ne rentrerait pas déjeuner.
« C’est bien dommage, les enfants sont ici et j’ai prévu… commença-t-elle.
– Vas-y, dis toujours. Je suis un homme, je peux encaisser le coup.
– Des légumes grillés en entrée, et ensuite du veau au citron et au romarin. »
Brunetti laissa échapper un gémissement théâtral.
» Et un sorbet au citron avec un coulis de figue en dessert. Fait maison.
– C’est vrai ? demanda-t-il tout d’un coup, ou est-ce ta façon de me punir de ne pas rentrer ? »
Le silence de Paola se prolongea. « Tu préférais peut-être que je les amène au McDo ?
– Ce serait de la maltraitance.
– Ce sont des ados, Guido.
– N’empêche », répliqua-t-il en raccrochant. »
Lu dans « Dissimulation de preuves » de Donna Leon
(traduction de l’anglais par William Olivier Desmond)
Filed under: Un p'tit mot | Tagged: littérature & cuisine |
coucou
merci pour cette délicieuse recette et la découverte de la fleur de souci!!
c’est toujours agréable de déguster ce qui a poussé de notre main! bonne continuation à toi!!